DOSSIER POEMES

Je n'avais plus l'âge de jouer 

J'ai visité la France au gré de ma jeunesse  

M'installant ça et là pour y gagner ma vie  

Jamais malheureuse 

Toujours insatisfaite 

Se pourrait-il que je sois bien ici ?  

Vint le temps des amours et des enfants qui naissent  

Il serait le moment de trouver un pays  

Le chant des rivières et les cigales m'appellent  

C'est dans le sud que grandira  << le Petit >>

L'immobilier prétentieux m'éloigne de la ville  

Je croise l'Huveaune faussement tranquille

Ce fleuve serait-il mon pilier ? 

 A fleur de vallée, protégée du mistral  

Un village moderne mais aussi médiéval  

 N'attend que moi 

Du moins, je le crois. 

Sous les platanes du Cours, au long de l'année 

Les jeux des plus jeunes 

Me rappellent les châtaigniers.  

Ce pays de lumière 

Ici déniché

  A mon coeur est cher

Il protège ma nichée.  

Pascale Bouchet Falco 

Prix du Loriot Auriol 2010/poésie libre

Concours Poèmes

Publication Avril 2011

JAPON

Un torrent d'amertume

Vient déranger la lune

L'homme a inventé l'énergie

Pour mieux détruire la vie

La torpeur envahit le Japon

Après la panique et la percussion

Les larmes et l'émotion

Se lisent dans l'érosion

Le monde en révolution

N'arrêtera pas la pollution !

LINE

ATTIRANCE

(Poème libre)

Oserai-je un jour vous l’avouer ? Je suis par vous attirée.

Vous n’avez rien dit, vous n’avez rien fait, vous avez juste été … vous.

Tout, en vous, me plaît. La douceur de votre voix, votre regard feutré.

Ne dévoilant au mien que mystères et secrets.

Nous voilà ce soir, au milieu de mille autres, à cette fête, conviés.

Puis de rires en paroles, nous voilà rapprochés.

Mon corps, proie de tout votre être, s’enflamme en un énorme brasier.

Vous souriez, puis vers moi vous offrez, une flûte de champagne que je cueille,

Telle une fleur pétillante de rosée. Portant le breuvage à mes lèvres,

Au travers de lui, je vous vois, sublimé. Mille bulles embuent votre visage,

Votre image en mon cœur s’est transposée.

Autour de nous, des rires en éclat,

Du chahut, du délire, des tourbillons de joie.

Soudain, dans ce tumulte, nos corps l’un vers l’autre projetés,

Quelques gouttes de champagne sur nous éparpillées.

Et là, je fais un rêve :

Nous sommes les héros de la fête, et je suis votre mariée.

Soudain, je le vois, vous êtes de même troublé.

Mais pour ne rien laisser paraître, vous me présentez

Votre fils, ce beau jeune homme à vos côtés.

Je le salue, vous félicite pour sa beauté,

Et là vous dites :

« Tout le mérite est pour ma femme, c’est elle qui l’en a gratifié ! ».

Alors, feindre l’indifférence, prendre un air détaché. Et, pour mieux tricher …

Rire, quand sourire aurait suffi, puis, sourire …. pour ne pas pleurer.

Régine Franceschi Guillon

Juillet 2011

Pour toi, je veux être !

Je veux être le vent dans tes cheveux...

Et en emporter le plus simple aspect chaleureux...

Je veux être la douce pluie qui tombe sur tes joues...

Et roucouler avec délicatesse dans ton cou...

Je veux être les rayons de soleil du désir...

Et venir câlinement lécher ton sourire...

Je veux être la peluche que tu serres contre toi...

Et m'endormir au creux de tes bras avec foi...

Je veux être le pain pour nourrir ton amour...

Et être encore plus indispensable chaque jour...

Je veux être ton vin pour noyer tes pleurs...

Et fêter joyeusement notre plus grand bonheur...

Je veux être l'alliance que tu portes à ton doigt...

Et ne jamais être que d'un pas éloigné de toi...

Je veux être toutes choses qui te font femme...

Et devenir ce jour le conjoint de ton âme...

Je veux être ton dernier coucher de soleil...

Et mourir pour toi dans le plus simple appareil...

Je veux être ton Dieu, pour surveiller tes

Vous êtes le ème visiteur

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08/2011 COMME UNE ROSE

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Comme une rose, trop vite éclose,

Elle s’est endormie, elle est partie vers le Paradis,

Elle a dit A dieu à la vie,

Avec Amour, elle a laissé la porte Close.

Sur son linceul,

Un drap blanc l’enveloppant,

Le Deuil,

Les Anges l’emportant.

Le temps a passé,

Aux questions restées sans réponses,

Les épines ont gardé leurs ronces

Elle a emporté ses secrets dans sa tombe

Ses peines, ses regrets, ses tourmentes restées dans l’ombre …

Longtemps, ils ont pleuré,

Car ils l’aimaient avec passion,

Elle avait ses raisons,

Elle a choisi son chemin avec raison

Adieu,

Belle Rose,

Près de l’Eternel tu reposes,

Pure Lumière Adieu

Ils garderont

Son sourire,

Sa beauté,

Sa Bonté,

Sa voix chaude,

Les souvenirs inscrits

Dans la mémoire collective

Elle demeurera en leurs Cœurs,

Eclairant leurs vies de bonheur.

Un fantôme, un mythe, une belle lueur.

UNE Eternelle lumière,

Descendant doucement du Ciel.

REINE SOLANGE